Vous voudriez bien faire semblant, mais la pression commence à monter à mesure que se rapproche le rendez-vous avec le banquier pour ce prêt immobilier que vous attendez depuis si longtemps. Vous vous dites qu’avec votre salaire fixe et mérité, vous devriez pouvoir signer ce prêt. Mais vous savez aussi que de nombreux autres paramètres entrent en jeu. On vous explique tout pour bien préparer votre entrevue.
Vos premiers arguments, vos revenus
Lorsque l’on parle revenu avec un banquier, on ne parle pas simplement de son salaire. Pour se faire prêter de l’argent, d’autant plus une somme conséquente comme le demande un prêt immobilier, le revenu est en réalité l’agrégation de nombreuses données. Il y a effectivement votre salaire net, auquel on ajoute vos autres revenus fixes comme des primes, un 13e mois, mais aussi peut-être une pension. Mais votre revenu, c’est aussi vos charges, comme une pension alimentaire. La principale charge est d’ailleurs votre taux d’endettement. Si vous connaissez la limite des 33 % d’endettement vis-à-vis de votre salaire fixe, sachez que cette limite est tacite. Il ne s’agit pas d’une règle légale, mais d’une règle habituelle sur laquelle se basent les établissements bancaires. Ils savent d’ailleurs eux même être souples la concernant, en fonction de votre reste à vivre mensuel. Les gros revenus verront donc cette limite de 33 % être franchie assez facilement.
Enfin, au-delà du revenu lui-même, la banque s’intéresse à votre apport. 10 % de la transaction, couvrant ainsi les frais notariés, est une bonne base. Elle couvre votre engagement dans le projet, mais aussi améliore la confiance du banquier.
Arguments suivants, vos éléments de profil
Pour une banque qui va vous prêter sur 25 ans, vous n’êtes pas qu’un relevé de compte, vous êtes un profil bancaire. Ainsi, la banque aime bien que vous répondiez à quelques critères comme l’âge, avant 45 ans, que vous soyez en CDI plutôt que CDD, que vous ayez un statut de fonctionnaire plutôt que d’intermittent du spectacle ou encore que vous vous soyez lancé dans une profession libérale depuis des années et non seulement quelques mois. Aucun de ces éléments n’est rédhibitoire, mais chaque point qui apporte de la stabilité à votre parcours bancaire est très bien vu.
Votre capacité à épargner, 10 % de votre salaire mensuel par exemple, prouve à la banque votre capacité financière à vous adapter à vos charges. C’est un argument intéressant qui compense un revenu pouvant être jugé juste vis-à-vis de la somme empruntée.
Comparez les propositions pour mieux argumenter
Si la banque vous étudie en tant que client, vous pouvez avoir l’attitude inverse en l’étudiant elle. Et le simulateur de prêt est idéal pour cela. Il va s’appuyer sur les mêmes questions, et donc les mêmes réponses que celles que l’on vous posera en rendez-vous bancaire. Vous avez trouvé des taux plus intéressants, parlez-en, faites valoir vos arguments maintenant que vous les connaissez et que le simulateur vous a donné des moyens de les appuyer.
